Dans une optique de perte de poids, la pensée automatique est de « manger moins », « se priver », « faire attention » en pratiquant un régime. Malheureusement, les régimes restrictifs ne sont pas des solutions à long terme. Cette méthode de privation entraîne des effets délétères sur le métabolisme et la santé. Le corps a des besoins de base qu’il est fondamental de couvrir. Certains régimes imposent des besoins journaliers divisés de moitié par rapport aux besoins de base. Le corps ne peut pas maintenir un état de fonctionnement normal dans ces conditions. Au départ, la personne va, certes, perdre du poids (et pas que de la graisse !) mais cela ne va pas durer dans le temps. En plus de la frustration que ce genre de régime procure, le corps va mettre en place des mécanismes pour récupérer l’énergie dont il a besoin (grignotages voire compulsions dans des cas de déficits trop importants). Si la perte de poids réside, certes, sur un principe de déficit calorique, il convient de préciser que l’on parle d’un « léger » déficit calorique. Par ailleurs, la perte de poids étant multi-factorielle, il serait réducteur de se cantonner aux calories dans l’assiette. En plus de leur échec sur le long terme, les régimes restrictifs ont des conséquences non négligeables sur la santé physique et mentale entraînant des déficits, carences et troubles du comportement.